Cette précision fait suite à la guerre de communiqués entre Yves Raymond Moluh et Paul Ngankom Kouekam, deux partenaires d’hier sur la paternité de l’Académie. Yves Raymond Moluh a décidé d’arrêter toute collaboration. «A la suite de la convention signée, il était prévu un certain nombre d’engagements de la part de Paul, à savoir mettre sur pied une structure professionnelle. Aujourd’hui, rien n’est fait, les entraîneurs ont des arriérés, aucune traçabilité sur le plan financier, il y a des multiples plaintes de parents. Il dit débourser de l’argent à la Garde présidentielle pour permettre aux enfants de s’entraîner: ce qui est faux. Fort de tout cela, j’ai décidé d’arrêter toute collaboration avec lui je n’ai pas mis sur pied cette structure pour me faire de l’argent», a déclaré le fondateur.
Pour Paul Ngankom Kouekam, il reste le patron de l’académie à l’issue de l’acte de cession qui a été signé. «Quelqu’un dit avoir arrêté toute collaboration, alors qu’il a signé un acte de cession en bonne et due forme. Il fait de l’amalgame, parce qu’il était financièrement à court, il est venu me voir pour me faire la proposition de la cession, il ne saurait venir m’imposer la conduite à suivre. Mais qu’à cela ne tienne je lui ai dit que la guerre n’a jamais aidé, qu’il vienne pour qu’on reparte sur de nouvelles bases, je n’ai jamais fermé les portes, je suis prêt à l’accueillir, tout en espérant que Dieu pourra nous éclairer pour trouver une solution», souhaite le président du conseil d’administration.
Moïse Moundi